Chaque épisode, le résumé de l'épisode précédent se fait de la même façon : le même discours de Ness sur la confiance entrecoupé de flashs de scènes précédemment vues. Voici ce que dit le speech :

"Who do you trust ? How do you know ? By how they appear? Or what they say ? What they do ? We all have secrets. But mostly we tell lies. We hide our secrets from each other. From ourselves. So, when you think about it like that, it's a wonder we trust anyone at all."

Car tout tourne de plus en plus autour de ça. Tout le monde a des secrets, c'est trahison sur trahison dans la série avec des rebondissements en pagaille.

Le défaut de cet épisode serait de peut-être trop affaiblir le personnage de Nessa. On la voit trop vulnérable et trop souvent pleurer à mon goût. Mais même ça, l'histoire l'explique : comme lui dit son frère, "You don't own this secret. It owns you.". De là elle va tirer une véritable force, comme représenté à travers son coup de fil avec la fameuse question "Is your secret safe ?", chose à laquelle elle peut enfin répondre oui.

Comme pas mal de séries du genre, c'est difficile à suivre. Même en étant ultra-informé sur Israël et le conflit actuel, je pense que n'importe qui aurait du mal. Mais plus les épisodes passent, plus on fait de liens dans notre tête pour avoir une meilleure vue d'ensemble. Toute l'implication de Shlomo Zahary, notamment, m'a paru plus claire dans cet épisode, du coup la révélation finale prend son sens. C'est typiquement une situation où il faut juste faire confiance à la série même lorsque l'on ne comprend pas toutes les scènes, car on finira bien par apprécier.

Il y a aussi toujours le contexte qui donne d'excellentes scènes entre les persos sortis de l'univers politique, comme cet échange entre Hugh et Julia : "You know, apparently, there are as many possibilities in chess as there are atoms in the universe. But I think they must have excluded the Middle East."

Une comparaison de la politique avec les échecs, ok, The Honourable Woman n'a pas inventé la pluie (The Wire l'avait fait), mais je trouve qu'il y a une certaine originalité dans la façon de le montrer. En tout cas cette ligne en particulier m'a marqué.